Prévention du suicide [Publicité]

L’employé se rend dans l’espace réservé aux casiers, il y aperçoit deux employés qui discutent ensemble. Au moment où Serge passe entre les deux hommes, l’un d’eux lui tend la jambe. Dans un état de déséquilibre, celui-ci est projeté vers l’avant. Il jette un regard en direction de Paul, qui lui fait comme si rien ne c’était passé et regarde Pierre avec qui il entretenait une discussion, juste avant d’agresser Serge. Serge continu alors son chemin, afin de se rendre à son casier lui étant assigné.


Serge stationne son véhicule et se dirige vers la guérite (tourniquet), qui est sans gardien. Il marche entre les véhicules (direction nord), en levant les yeux il aperçoit Paul qui se dirige en (direction est). Il y a présence d’un autre employé à proximité, dont il n’aperçoit que la silhouette. Afin d’éviter de s’exposer à Paul, il lui vient le réflexe de changer de direction et tourne vers la gauche, puis deux ou trois véhicule plus loin, vers la droite, pour se rendre compte que Paul change aussi sa trajectoire pour venir en sa direction. Lorsqu’ils arrivent tout deux à hauteur d’homme, (entre deux véhicules) Paul lui dit : il n’y a pas de place pour deux ici. Serge répond alors à celui-ci : Ah oui! Et lui cède le passage. En passant Paul lui pause la main sur l’épaule.


Serge ayant passé la guérite, croise les employés de la relève précédente. Il ne se doute pas de ce qui va suivre dans les prochains instants. Il poursuit son chemin, journal et café dans les mains. Lorsqu’il arrive à proximité de l’abri tempo, (pleine grandeur et ayant deux portes sur la devanture), il prend dans la même main journal et café afin de libérer sa main droite afin d’ouvrir l’une des portes, (celle de droite). Celle-ci s’ouvre brusquement, c’est Paul qui surgit de l’abri tempo pour ensuite lui assainir un coup de coude, qui fait éclabousser du café sur le journal ainsi que sur son manteau. Serge lui rétorque alors : tu te pense drôle ? … Paul se retourne et lui sourit.


Serge entre alors à l’intérieur, étant très perturbé et ébranlé par ce qui vient de ce produire. Il est lent à se préparer, il se sent démuni et dépassé par les évènements. Il débute son quart de travail, il doit à un certain moment s’asseoir, car il à peine à retenir ses larmes. Il poursuit son travail, après quelques minutes seulement, encore sous le choc et ne se sentant plus la force d’effectuer ses tâches, il va voir son superviseur et lui fait part de son intention de quitter, lui disant ne pas être bien.


L’homme sort de l’établissement et s’en va dans son véhicule, où il finit par craquer, n’ayant plus la capacité d’absorber ces agressions insidieuses, mais combien destructrices. Il éclate en sanglot durant une longue période avant de quitter. Serge étant abattu, communique avec son délégué social et lui parle de sa détresse profonde. De cette échange, va émerger un accueil, de l’écoute et de l’aide. Serge trouve réconfortant de ne pas être seul dans de telles circonstances et celui-ci ne passera pas à commettre l’irréparable.


Cet évènement est la démonstration flagrante d’une atteinte à l’intégrité psychologique et physique d’une personne.


La violence à ses limites !


À noter que les noms utilisées sont fictifs, les faits quant à eux sont réels.


Auteur de la publicité : Patrick Charette

1 commentaire:

  1. Cette publicité fût rédigé lorsque j'étais impliqué au conseil d'administration de l'Association Québécoise de prévention du suicide.

    L'année 2007 fût en quelque sorte difficile à tout le points de vues.

    L'obligation de renoncer à des implications parce que harcèlement il y avait.

    Patrick Charette

    Les temps changent et ne se ressemble pas.

    RépondreEffacer

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